La quête d’un bonheur matériel peut souvent mener à un encombrement qui, loin d’enrichir, étouffe notre espace vital et notre bien-être familial. Cette surabondance, bien que cherchant à embellir, se transforme en un fardeau, nous privant du présent. Notre histoire est celle d’un foyer qui, submergé par le matériel, a découvert le minimalisme et a choisi de redéfinir la richesse non pas en objets mais en souvenirs et expériences partagés.

L’impact de l’encombrement sur le bien-être familial

Dans notre foyer, autrefois un lieu chaleureux, chaque nouvel objet semblait promettre d’embellir notre espace. Pourtant, ils finirent par nous étouffer, ajoutant du poids à chaque étagère, à chaque recoin. L’impact de l’encombrement sur le bien-être familial est indéniable : en nous submergeant de possessions superflues, il peut nous faire suffoquer sous leur poids, nous éloignant des joies simples de la vie de famille et du « ici et maintenant ».

Importance de créer un espace de vie épuré pour le bien-être

Faire le tri dans nos possessions n’était pas seulement une question d’espace mais de bien-être. La chambre d’enfant, autrefois cachée sous un déluge de jouets, se transformait en un espace de jeu imaginatif. En optant pour moins d’encombrement, nous faisons de la place à plus de liberté, invitant chacun à chérir les moments plutôt que le matériel et à respirer à nouveau dans un foyer simplifié et plus heureux.

Notre transition vers un minimalisme familial a été une révolution, moins par obligation que par conviction, transformant notre quotidien et nous enseignant l’importance d’une vie moins encombrée, plus intentionnelle et plus riche en significations. L’impact de l’encombrement sur le bien-être a été le catalyseur de ce changement, nous guidant vers une existence où l’abondance se mesure en moments vécus et non en possessions accumulées.

Retrouvez notre histoire de l’encombrement sur Youtube :

Identifier l’encombrement dans votre foyer

Reconnaître les signes d’un espace surchargé

C’est lorsque chaque recoin de la maison commence à se remplir, lorsque les souvenirs des vacances comme les masques de Venise ou les coquillages des tropiques s’entassent, et que les jouets des enfants se multiplient au point que le sol disparaît sous eux, que l’on réalise que notre espace vital s’étouffe sous l’excès.

Pour être clair : Un espace surchargé, ça se sent quand vous entrez dans une pièce et que chaque surface est couverte : de la table basse pleine de magazines aux chaises drapées de vêtements non rangés. C’est ces tiroirs qui ne ferment plus parce qu’ils débordent d’objets qu’on n’utilise pas, et ces placards où s’entassent des ustensiles de cuisine qui ne voient jamais le jour.

Les conséquences psychologiques d’un environnement encombré

Ce poids matériel, c’est un fardeau que l’on ressent, une pression constante qui nous prive du « ici et maintenant ». La maison, autrefois source de confort, devient un lieu de stress et d’anxiété, démontrant clairement l’impact de l’encombrement sur le bien-être. Vivre dans un tel désordre peut vraiment peser sur le moral. Ça peut rendre plus difficile de se détendre chez soi et même perturber le sommeil. Un foyer encombré, c’est souvent un esprit encombré, et ça peut mener à se sentir stressé sans même savoir pourquoi.

Se libérer de ce surplus, c’est retrouver la liberté de mouvement et d’esprit. C’est dans ce processus que nous avons compris l’importance d’embrasser un mode de vie où moins est réellement plus​.

Premiers pas vers la désobstruction de l’espace

Établir des critères de gestion de l’encombrement pour la famille

Nous avons pris conscience de l’encombrement lorsque nous avons remarqué que chaque objet chez nous avait une excuse pour être là, « au cas où ». Pour définir ce qui était essentiel ou superflu, nous avons adopté une règle simple : si un objet n’était pas utilisé depuis un an ou ne suscitait plus de joie, il était temps de s’en séparer.

Pour commencer, rassemblez la famille et discutez de ce que chacun considère important. Posez des questions simples mais profondes sur chaque objet : Cela a-t-il été utilisé récemment ? Apporte-t-il de la joie ou est-il là par habitude ? Si c’est quelque chose du quotidien, comme une assiette ou une serviette, demandez-vous si vous en avez plus que nécessaire. L’objectif est de créer ensemble une vision claire et partagée de ce que vous voulez conserver dans votre espace familial.

 Techniques pour gérer l’encombrement pièce par pièce

Pour un supprimer l’encombrement inutile, imaginez que vous faites un grand nettoyage. On décide ensemble ce qui sert vraiment et ce qui prend juste de la place. Si quelque chose n’a pas été utilisé depuis des lunes ou ça ne rend personne heureux, on l’écarte. Faites des tas pour trier : on garde, on donne, on jette.

Puis, on y va pièce par pièce. Dans la cuisine, par exemple, s’il y a des machines qui servent à rien, on les passe à quelqu’un d’autre. Pour les fringues, faites le tri par type et voyez ce que vous portez vraiment. On s’étonne souvent du nombre qu’on en a.

C’est pas facile au début, mais ça vaut le coup. Ça dégage de l’espace, et ça rend la vie plus simple à la maison. Moins de fouillis, ça fait plus de place pour les moments qui comptent vraiment. Et tout ce qu’on garde, c’est parce que ça compte pour nous, ça sert, ou ça rend heureux, c’est tout.

Adopter de bonnes pratiques pour supprimer l’encombrement

Créer des habitudes durables pour éviter le ré encombrement

Pour pas se laisser déborder par trop de choses chez soi, il faut être malin. Quand vous pensez à acheter quelque chose, demandez vous si c’est vraiment utile ou si vous pouvez vous en passer. Et tenez vous à une règle simple : si un nouvel objet entre dans la maison, un ancien doit partir. Ça aide à ne pas s’entasser de choses qu’on n’utilise pas. Gardez en tête : est-ce que ça sert ? Est-ce que ça me rend content ? En y réfléchissant bien avant de ramener du nouveau à la maison, vous garderez votre chez vous sympa et en ordre.

L’importance de la limitation des achats

On a aussi appris à ne pas acheter sur un coup de tête. Avant, on aurait peut-être rempli le caddie sans réfléchir, mais maintenant, on pense à l’espace que chaque chose va prendre chez nous et si ça vaut vraiment le coup. Cela nous aide à garder notre chez-nous comme on le veut : simple et accueillant.

En suivant ces conseils, on garde notre foyer clair et agréable, et on évite de revenir à un bazar qui nous prendrait toute notre énergie et notre joie de vivre.

Impliquer toute la famille dans la limitation de l’encombrement

Encourager les enfants à limiter les jouets

Notre voyage en Asie a été un tournant; sans aucun jouet emporté, nos filles ont trouvé de la joie en jouant avec la nature et leur imagination. À la maison, en suivant cet exemple, nous avons fait le tri ensemble, leur montrant que moins de jouets signifie plus d’espace pour jouer et créer.

Partager la vision du minimalisme avec les partenaires réticents

Avec Benoît, nous avons partagé nos réflexions, pas toujours sur la même longueur d’onde au début, mais en montrant l’effet libérateur de ce voyage sans jouets, et en constatant combien la vie peut être enrichissante avec moins, nous avons trouvé un accord sur la manière de vivre le minimalisme en famille. Au départ, il s’intéressait très peu à la chose, alors que moi j’épluchais les livres et sites sur le sujet, mais j’ai pris le temps de lui faire un compte-rendu de mes apprentissages et finalement être en couple c’est faire des concessions et ça il l’a bien compris. Très vite, il a aimé le fait que ce soit plus rangé chez nous, plus propre et que j’ai plus de temps à lui consacrer ainsi qu’aux filles.

Ces expériences ont été nos guides pour réduire nos possessions et trouver un équilibre qui convienne à tous, prouvant que le bien-être familial est bien souvent une question de qualité et non de quantité.

  • Communiquer ouvertement sur les avantages du minimalisme
  • Exemplifier par des actions, comme un voyage sans jouets
  • Partager des connaissances et des ressources éducatives
  • Montrer la valeur des espaces désencombrés et organisés
  • Souligner le gain de temps et la qualité de vie améliorée
  • Rechercher un compromis et
  • respecter les opinions du partenaire

Conclusion

En regardant en arrière, notre foyer était autrefois submergé par l’excès sous toutes ses formes, des souvenirs de vacances aux montagnes de jouets. Cet encombrement, loin d’ajouter de la valeur à notre vie, l’a compliquée et nous a privés de moments précieux. Mais en prenant conscience de cet encombrement, nous avons redéfini notre idée du bonheur et renforcé notre unité familiale. Nous avons appris que moins, c’est souvent plus.

N’attendez pas pour reconsidérer l’encombrement dans votre propre foyer. Prenez le temps aujourd’hui de réfléchir à ce qui est vraiment nécessaire pour vous et votre famille, et comment un espace moins encombré pourrait améliorer votre vie quotidienne.