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Vous cherchez une aventure accessible en famille dans les Alpes ? Le Tour du Queyras à pied est l’itinéraire idéal : lacs d’altitude, marmottes, refuges chaleureux et sentiers bien balisés. En 6 (en s’arrêtant à Ville-Vieille) à 7 jours, explorez le Queyras avec vos enfants sans stress ni performance. Randonnée de type intermédiaire, nuits en gîte ou bivouac, et villages typiques au programme.

Quelques photos pour vous donner envie d’une aventure dans le Queyras.
L’un des points forts du Tour du Queyras, c’est qu’il reste accessible sans voiture, grâce à un réseau de transports en commun bien organisé en saison estivale.
Prenez un TGV ou Intercités jusqu’à Valence TGV ou Marseille, puis un TER en direction de la gare de Montdauphin – Guillestre.
Le trajet depuis Paris prend environ 5h30.
Depuis la gare, des navettes estivales (réseau Zou !) desservent les principaux villages de départ du Tour : Ceillac, Molines, Ville-Vieille…
Le trajet dure entre 45 et 60 minutes selon le village.
Le Tour du Queyras étant une boucle, vous revenez à votre point de départ. Il vous suffit de reprendre la navette jusqu’à la gare pour rentrer.
👉 À noter : c’est un circuit prévu sur quelques jours. Si vous souhaitez raccourcir d’une journée, vous pouvez vous arrêter à Ville-Vieille.
Astuce : vérifiez les horaires des navettes en ligne avant de partir, surtout en début ou fin de saison.
Cette première journée commence dans le charmant village de Ceillac, avec ses toits de lauze et ses champs fleuris. Le sentier grimpe en douceur vers le col Fromage, au cœur des alpages.
En chemin, on traverse une belle forêt de pins et de mélèzes, refuge des geais, pics et écureuils.
Sur les hauteurs, ouvrez l'œil : les marmottes sifflent, les vaches d’altitude paissent paisiblement, et la vue s’ouvre sur les sommets du Queyras.
Après le col, la descente vous emmène vers Saint-Véran, le plus haut village d'Europe, perché à plus de 2000 m.
Ici, cadrans solaires, maisons en bois et fontaines anciennes forment un décor de carte postale.
Une étape parfaite pour démarrer l’aventure en douceur !
Vous quittez le village de Saint-Véran par un joli sentier pastoral en balcon, bordé de murets et de petites fermes. Très vite, le paysage s’ouvre sur de vastes prairies et alpages où les marmottes sont nombreuses à jouer ou à se réchauffer au soleil.
Le chemin remonte tranquillement le vallon de la Blanche, où coulent des torrents limpides. On croise parfois des ânes ou des moutons en estive, surveillés par des patous (chiens de protection – à observer à distance).
L’arrivée au refuge Agnel, face à un immense cirque minéral, est spectaculaire. L’endroit est idéal pour se poser, observer les étoiles le soir, ou écouter le silence à 2350 m d’altitude.
Depuis le refuge Agnel, vous prenez de la hauteur en direction du col Vieux (2806 m), l’un des points culminants du parcours, avec une vue spectaculaire sur le mont Viso si le ciel est dégagé.
En basculant de l’autre côté, la descente vous mène d’abord au superbe lac Foréant, puis au lac Egorgéou, deux perles d'altitude nichées dans un écrin de roche et de verdure. Par beau temps, les enfants peuvent y tremper les pieds ou lancer quelques cailloux plats sur l’eau.
Tout au long de la descente vers Abriès, le sentier longe des torrents vifs, traverse les pâturages, et serpente dans une vallée où les marmottes abondent. On y croise parfois des libellules, des papillons alpins, et même des bergeronnettes près des points d’eau.
En arrivant à Abriès, vous trouverez de quoi vous reposer et reprendre des forces dans un village charmant aux ruelles pavées.
Après un bon petit-déjeuner à Abriès, vous quittez le village pour remonter un vallon encore très préservé, au cœur du Parc Naturel Régional du Queyras. Le sentier traverse d’abord des prairies fleuries et des zones forestières où chantent mésanges et pinsons.
La montée est progressive et s’adoucit à mesure que l’on gagne de l’altitude. En chemin, on peut croiser des brebis en estive et apercevoir des rapaces tournoyant dans le ciel clair.
Le but de l’étape est un lieu magique : le lac de La Blanche, aussi appelé lac de Laud. À 2600 m d’altitude, il offre un décor de haute montagne, entre silence, roches polies et reflets cristallins. Idéal pour une pause loin de tout.
Vous pouvez y installer votre bivouac ou tenter la cabane libre à proximité si elle est disponible (non gardée). Les nuits y sont fraîches, mais la voie lactée y brille de mille feux…
Vous partez tôt depuis le lac, dans une ambiance minérale et silencieuse, pour rejoindre le col de Péas (2629 m). Le sentier serpente entre blocs, pierriers et pelouses alpines, parfois traversé par des groupes de bouquetins ou de chamois.
Au sommet du col, la vue s’ouvre à 360° : au sud, la vallée de l’Aigue Agnelle, au nord, les immenses crêtes du Briançonnais. C’est l’un des plus beaux points de vue de l’itinéraire.
La descente est douce, dans un vallon de pâturages traversé par un petit torrent. Les enfants pourront y faire des barrages, observer les libellules ou pister les marmottes qui sifflent à votre passage.
Arrivés aux Fonts de Cervières, vous découvrez un hameau de montagne au charme simple, au bord de la rivière. Parfait pour se reposer, recharger les gourdes filtrante, ou dormir en refuge (ou sous tente dans l’herbe, avec autorisation).
Cette étape débute en douceur depuis les Fonts de Cervières. Vous suivez un sentier pastoral à travers les alpages, parfois traversé par des troupeaux de vaches ou de brebis. Le paysage est ouvert, lumineux, et rythmé par le tintement des cloches.
Au fil de la descente, le sentier longe des torrents frais, serpente entre les bosquets de mélèzes et offre de beaux panoramas sur les villages de Molines et Château-Queyras en contrebas.
Les enfants apprécieront les nombreuses pauses possibles pour jouer près de l’eau ou observer les fleurs de montagne (gentianes, linaigrettes, campanules).
Depuis Ville-Vieille, vous remontez la vallée en direction du col Fromage, que vous avez peut-être franchi au tout début du circuit. Cette fois-ci, la montée se fait depuis le versant sud, en traversant de jolis hameaux, des prairies pleines de papillons, et des petits bois d’épicéas.
Le sentier grimpe régulièrement mais reste accessible pour les enfants. Au col (2300 m), la vue se déploie une dernière fois sur le Queyras, ses sommets, et les vallées déjà parcourues.
La descente vers Ceillac se fait tranquillement à travers une belle forêt, où vous croiserez peut-être des chevreuils ou entendrez le tambourinage d’un pic noir.
À l’arrivée, Ceillac vous accueille avec ses fontaines, ses maisons fleuries, et de quoi déguster une glace bien méritée ! Vous pourrez passer une dernière nuit en gîte ou reprendre la navette vers la gare de Mont-Dauphin si vous terminez votre séjour.

Le Queyras se parcourt idéalement de mi-juin à fin septembre. Chaque période offre des conditions spécifiques :
Hors saison, attention : plusieurs cols peuvent rester enneigés jusqu’à fin juin ou être à nouveau impraticables dès octobre. Certains hébergements ferment à partir de la mi-septembre et la météo devient plus instable en altitude.
Cette boucle itinérante de 7 jours à travers le Queyras est une véritable immersion en nature : crêtes, forêts, lacs d’altitude et villages préservés. Elle convient autant aux familles qu’aux randonneurs expérimentés, avec ou sans bivouac.
Le Tour du Queyras est une belle aventure accessible aux familles, mais reste une véritable randonnée de montagne avec du dénivelé, des passages en altitude et une météo parfois changeante. Bien s’équiper, c’est garantir à chacun confort, autonomie et plaisir de marcher.
Les essentiels à prévoir :
Grâce aux refuges et gîtes présents à chaque étape, il n’est pas nécessaire de porter un réchaud ou plusieurs jours de nourriture (sauf si vous prévoyez une ou deux nuits en bivouac comme au lac de La Blanche).
Pour une checklist complète et nos retours d’expérience détaillés :
Et puis, qui dit bivouac sauvage, dit nature… et animaux ! On a eu la surprise de voir des renards s’introduire dans nos tentes pendant la nuit, attirés par quelques restes de nourriture. Alors on le dit ici noir sur blanc : on ne stocke pas la nourriture dans la tente. On la suspend dans un arbre, hors de portée. Une leçon apprise sur le terrain, et un souvenir qu’on n’oubliera pas.
On ne part plus sans elle : notre gourde filtrante OKO fait partie de l’équipement de base depuis des années. Elle nous a suivis sur toute notre traversée des Alpes et ne nous a jamais déçus. Légère, fiable, sans arrière-goût, elle a clairement transformé notre façon de randonner.
Peu connue du grand public, cette gourde permet de filtrer l’eau directement depuis une rivière, une fontaine ou un lac. Grâce à elle, fini les litres d’eau à porter sur le dos : on recharge au fil du chemin, et on boit en toute sérénité.
Elle nous a offert une vraie liberté. Plus besoin de rationner ou de courir après un robinet : on s’hydrate quand on veut, où on veut. Pour ceux qui nous posent souvent la question, sachez qu’on a un code promo de -10 % : OKOBINAVIBE.
Le Tour du Queyras est une boucle bien adaptée aux familles, mais la montagne reste un environnement exigeant. Certaines étapes peuvent surprendre les moins préparés. Voici les principales difficultés à anticiper avant de vous lancer avec des enfants.
Une grande partie de l’itinéraire se déroule entre 1800 m et 2600 m d’altitude. Cela peut entraîner chez certains enfants une fatigue plus rapide, des maux de tête ou un sommeil perturbé les premières nuits. Une acclimatation progressive est préférable.
Certaines étapes comportent des montées ou descentes dépassant les 900 m de dénivelé. Bien que les sentiers soient bien tracés, cela peut représenter un défi pour de jeunes enfants. Il est essentiel d’adapter le rythme, de faire des pauses régulières et de porter les charges les plus lourdes vous-mêmes. Avec Sue, notre cadette, lors de notre grande traversée des Alpes, nous avions également ce style de dénivelé. Le principal étant d’écouter l’enfant au maximum et de changer ses idées en montée.
Les sentiers du Queyras traversent de vastes alpages sans ombre. L’exposition prolongée au soleil peut vite devenir éprouvante, surtout en juillet-août. Pensez à couvrir les enfants, à appliquer de la crème solaire plusieurs fois par jour et à prévoir des départs tôt le matin. (7 clefs d’une randonnée réussie)
En montagne, les conditions météo évoluent très rapidement : vent froid en altitude, orages soudains, brouillard… Une météo favorable au départ d’une étape ne garantit pas sa stabilité. Emportez toujours une couche chaude, un coupe-vent imperméable, et vérifiez les prévisions météo la veille sur Meteoblue ou via l’application Météo-France.
Une ou deux nuits (ou tout le circuit) en bivouac sont prévues si vous suivez l’itinéraire complet avec le lac de La Blanche. Ces nuits sont magiques mais demandent de l’autonomie : température nocturne fraîche, aucun service sur place. Il est recommandé de tester le matériel et les habitudes de sommeil en tente avant le départ.
Dans les alpages, vous croiserez parfois des troupeaux surveillés par des patous. Ces chiens sont dressés pour défendre les bêtes contre les intrus. Ils ne sont pas dangereux mais peuvent être impressionnants.
Restez groupés, calmes, ne courez pas, parlez d’une voix posée, et contournez largement les troupeaux.
Plus d’infos sur le site du ministère de l’Agriculture.
Bien que le GR58 soit balisé, certaines portions (notamment entre cols ou hameaux) peuvent être mal indiquées. Pour éviter de vous égarer, munissez-vous d’une carte IGN (3637OT), d’une application GPS de randonnée hors ligne, et habituez les enfants à suivre le balisage avec vous.
À lire avant de partir
Tracé et balisage : Le Tour du Queyras suit principalement le GR®58, un itinéraire balisé par la FFRandonnée. Pour disposer de l’ensemble du tracé, des variantes possibles, des hébergements et infos terrain à jour, il est vivement conseillé de se référer au topoguide officiel. En l’achetant, vous contribuez aussi à la préservation des sentiers.
Préparation physique : Les distances et dénivelés varient fortement d’une étape à l’autre. Même si l’itinéraire est accessible, il reste exigeant sur la durée. Commencez par des randonnées plus courtes si vous débutez, surtout avec des enfants. Adaptez l’effort à votre forme du moment.
Équipement : Emportez toujours le matériel de base : vêtements adaptés à l’altitude, protection contre la pluie et le froid, réserve d’eau, nourriture, trousse de premiers secours, carte ou GPS hors ligne. Ne partez jamais sans un minimum d’autonomie, même pour une étape courte.
Conditions météo et logistique : La météo en montagne change très vite. Vérifiez les bulletins à jour avant chaque départ (par exemple sur Meteoblue ou Météo-France). Côté transports, les lignes de bus et navettes fonctionnent selon des horaires saisonniers : pensez à les consulter à l’avance pour organiser vos départs ou retours.
Vous avez déjà fait le Tour du Queyras en famille ? Vous avez un conseil, une astuce ou une étape coup de cœur à recommander ? N’hésitez pas à le partager en commentaire. Vos retours d’expérience peuvent vraiment aider d’autres familles à bien préparer leur aventure !

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